Caractérisation d’une tourbière ombrotrophe à mares

À l’été 2020, notre équipe a procédé à la caractérisation d’une grande tourbière ombrotrophe à mares dans la région de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

Les tourbières ombrotrophes ont largement été détruites au profit de l’exploitation des terres à des fins agricoles, forestières et de développement urbain dans les basses terres du Saint-Laurent. La protection de cette tourbière permet donc de conserver un type de milieu humide qui se fait rare. Elle représente bien ce type milieu humide : les tourbières sont généralement pauvres en nutriments et sont des milieux plus acides. Ces caractéristiques se traduisent par une faune et une flore moins diversifiées, mais uniques et adaptées à cet environnement.

Notre équipe a donc cherché à la caractériser afin de sensibiliser les utilisateurs du territoire quant à son importance écologique, afin d’assurer sa conservation et sa protection. Nous avons réalisé des inventaires fauniques et floristiques, délimité une portion du milieu humide qui portait à confusion et identifié les habitats exceptionnels.

Au cours des prochaines années, la FQPPN souhaite acquérir le milieu humide pour en faire une réserve naturelle et assurer sa conservation légale à perpétuité.

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Contrôle de la renouée du Japon dans le Parc régional de la Pointe-De la Martinière

Le Plan de gestion des milieux naturels de la Ville de Lévis, dont fait partie le Parc régional de la Pointe-De la Martinière, vise la conservation à perpétuité des milieux naturels de la Ville. Le territoire du parc est considéré comme étant un lieu de grand intérêt écologique pour la région.

Le parc contient une grande diversité faunique et floristique dont certaines espèces précaires. Cependant, le parc est aussi aux prises avec une menace sous la forme d’espèces végétales exotiques envahissantes, dont la renouée du Japon. Cette espèce d’origine asiatique est facile à reconnaître par ses tiges ayant l’apparence du bambou. N’ayant aucun prédateur naturel, elle met à risque la diversité floristique locale en raison de sa densité, son couvert végétal et sa croissance rapide et hâtive.

La Ville de Lévis a donc mandaté la FQPPN, en 2019-2020, afin de coordonner les actions de contrôle de la renouée du Japon et de sensibilisation auprès des utilisateurs du parc et les propriétaires voisins. C’est avec l’entreprise QUADRA Environnement que les travaux ont été réalisés. En tout, 26 colonies sont présentes sur le territoire de ce milieu naturel.

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À la recherche des chauves-souris!

Au cours des étés 2019 et 2020, la FQPPN a mené, en partenariat avec la Société Provancher et avec le soutien de l’Équipe de rétablissement des chauves-souris du Québec, un projet d’identification des habitats et des maternités de chauves-souris dans les régions de Portneuf et de la Capital-Nationale dans le but de protéger ces espèces qui subissent un fort déclin.

Au Québec, on retrouve huit espèces de chauves-souris. De ces espèces, cinq sont ‘susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables’ selon la loi provinciale sur les espèces menacées ou vulnérables. Il s’agit de la chauve-souris rousse, la chauve-souris pygmée de l’Est, la chauve-souris cendrée, la chauve-souris argentée  et la pipistrelle de l’Est. Trois espèces sont désignées comme étant en voie de disparition en vertu de la loi sur les espèces en péril du Canada. Il s’agit de la chauve-souris nordique, la petite chauve-souris brune et la pipistrelle de l’Est. Au Québec, les chauves-souris font face à une maladie, le syndrome du museau blanc (SMB), qui réduit drastiquement les populations existantes. Cette maladie est en fait un champignon qui prolifère dans les environnements froids et humides telles que les grottes. Ce champignon se dépose sur les chauves-souris en période hivernale. Elles se réveillent donc plus souvent et utilisent leurs réserves de graisses beaucoup plus rapidement. Il arrive qu’elles meurent de faim avant la fin de la période d’hibernation, ou qu’elles soient trop faibles pour s’alimenter efficacement à nouveau au printemps.

Le projet, qui se poursuivra jusqu’en 2023, vise l’identification des lieux de maternités et d’abris des chauves-souris afin d’assurer la protection des sites et des habitats, afin de contribuer à la conservation de ces espèces.

Lors des inventaires acoustiques des dernières années, plusieurs espèces ont été détectées dans la MRC de Portneuf et les environs. En tout, six espèces différentes ont pu être enregistrées à l’aide d’un ANABAT, l’appareil qui permet d’enregistrer les cris d’écholocation émis par les chauves-souris, pour ensuite identifier les espèces associées aux patrons de cris enregistrés.

Merci à nos partenaires financiers et collaborateurs :

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Contrôle de la renouée du Japon pour protéger les milieux naturels sensibles de Cap-Santé

La Ville de Cap-Santé fait partie de l’Association des plus beaux villages du Québec, et occupe un emplacement de choix sur la rive du fleuve Saint-Laurent, qu’elle longe sur 10 kilomètres. Ses écosystèmes riverains abritent une biodiversité riche en espèces fauniques et floristiques indigènes et, dans certains cas, en situation précaire.

On peut y observer une espèce endémique au Québec : la cicutaire de Victorin. Cette plante herbacée vivace ne se retrouve que dans l’estuaire d’eau douce à saumâtre du fleuve Saint-Laurent. Son aire de répartition se situe entre Grondines au sud-ouest et Saint-Jean-Port-Joli au nord-est, plaçant Cap-Santé au cœur de cette zone. On y retrouve également l’ériocaulon de Parker espèce désignée menacée au Québec en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables.

Plusieurs menaces pèsent sur cet environnement riverain et les espèces qu’on y retrouve. Parmi ceux-ci, on observe l’érosion, l’utilisation de véhicules motorisés en zone intertidale, les débris rejetés en zone littorale et la présence de plantes exotiques envahissantes : la renouée du Japon.

Objectifs :

La FQPPN, en collaboration avec la Ville de Cap-Santé, cherche à protéger les milieux naturels d’importance du territoire de Cap-Santé et la richesse écologique qui s’y trouve. Plus particulièrement, elle souhaite protéger la rive et le littoral ainsi que le premier kilomètre des cours d’eau tributaires du fleuve.

Afin d’assurer l’intégrité du territoire, la FQPPN a débuté en 2019 la caractérisation des colonies de renouée du Japon ainsi que  le contrôle des colonies considérées prioritaires. Cet effort de contrôle a continué en 2020. De plus, la caractérisation de la qualité des bandes riveraines a débuté en 2020 afin d’identifier les principales menaces et sensibiliser la population. La sensibilisation touche les bonnes pratiques quant au contrôle de la renouée du Japon, les activités permises et les activités non-permises en zone intertidale ainsi que le maintien d’une bonne qualité de la bande riveraine pour les propriétaires concernés.

La projet inclus la réalisation d’une stratégie de contrôle de la renouée du Japon et un plan de conservation touchant la rive du territoire. Ce projet est également financé par le Programme Affluents Maritime visant la mise en œuvre d’actions issues des plans directeurs de l’eau qui concourent à la Stratégie Maritime du Gouvernement du Québec.

Consultez nos articles en lien avec le projet ci-dessous:

Le Citoyen - Journal de Cap-Santé
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Protection de la rive de Saint-Michel-de-Bellechasse

Au cours de l’été 2019, la FQPPN a effectué la caractérisation de la rive et du littoral de Saint-Michel-de-Bellechasse, une municipalité riveraine du fleuve Saint-Laurent située dans la MRC de Bellechasse. Plusieurs journées de caractérisation ont eu lieu sur le territoire afin de faire l’inventaire des espèces floristiques, dont certaines à statut précaire, l’identification des milieux à haute-valeur écologique ou les habitats sensibles et l’identification des menaces à l’intégrité du territoire. Parmi ces dernières, on retrouve les espèces exotiques envahissantes, l’érosion et les pratiques néfastes en rives telle que l’utilisation de véhicules motorisés en zone intertidale qui peut nuire à la flore et la dynamique du paysage.

Cette première année du projet visait à orienter les actions de conservation, de sensibilisation et de restauration sur le territoire afin de promouvoir son utilisation durable.

Lors de ces travaux, on a pu observer qu’un enjeu majeur était l’envahissement par une espèce exotique envahissante, la renouée du Japon. Toutes les colonies de renouée du Japon sur la rive et le littoral de Saint-Michel-de-Bellechasse ont été inventoriées et géoréférencées. Les données recueillies lors de cette première étape du projet ont permis à l’équipe de poursuivre l’examen de cette espèce sur le territoire en 2020.

Au courant de l’automne 2020 et du printemps 2021, toutes les colonies préalablement identifiées ont été individuellement caractérisées afin de déterminer l’ampleur de la problématique sur le territoire et d’orienter les actions de contrôle de l’espèce. Une stratégie de contrôle sera rédigée dans le cadre de cette deuxième phase du projet, afin de structurer nos actions de contrôle des prochaines années, avec l’aide des propriétaires riverains.

Saint-Michel-de-Bellechasse
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Stratégie de contrôle de la renouée du Japon dans le refuge d’oiseaux migrateurs de Saint-Vallier

Le refuge d’oiseaux migrateurs (ROM) de Saint-Vallier est une aire protégée créée en 1986 afin de protéger les grandes oies des neiges et les bernaches du Canada qui visitent la région à chaque année lors de la période de migration. Le ROM de Saint-Vallier couvre une superficie de 356 hectares et longe les rives de deux municipalités de la MRC de Bellechasse, soit Saint-Michel-de-Bellechasse à l’ouest et Saint-Vallier à l’est. Par le fait même, le territoire du ROM abrite des espèces floristiques à statut précaire, la gentiane de Victorin et la cicutaire de Victorin, désignées menacées en vertu de la loi provinciale sur les espèces menacées ou vulnérables.

À l’automne 2020, la FQPPN a effectué la caractérisation de la renouée du Japon, espèce exotique envahissante, dans le ROM de Saint-Vallier. Le projet visait à déterminer l’ampleur de la problématique de la renouée du Japon sur le territoire en effectuant l’inventaire, la caractérisation et la cartographie des colonies de renouée identifiées.

Suivant la caractérisation, la FQPPN a élaboré une stratégie de contrôle couvrant l’entièreté de la rive située dans le refuge d’oiseaux migrateurs. Cette stratégie a permis de prioriser les actions de contrôle envisagées sur le territoire en fonction de la menace que présente les diverses colonies pour les milieux sensibles, les espèces précaires et pour la propagation continue de la plante.

Vous pouvez consulter la stratégie de contrôle de la renouée du Japon pour le refuge d’oiseaux migrateur en cliquant sur le lien ci-dessous!

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